Présentation

Sur les contreforts est du Massif Central, à 1380 mètres d’altitude, cette ancienne ferme du XVIIe siècle, plantée telle une forteresse au cœur de la Montagne Ardéchoise est un site de visite incontournable. On peut y admirer son architecture typique, ses 900 m2 de toiture en lauzes de phonolithes, sa charpente en forme de vaisseau retourné, ses volumes impressionnants.

Des visites guidées permettent de découvrir l’histoire de la région, l’architecture en phase avec la géologie du territoire, la vie sociale et agricole des siècles précédents mais également de nos jours.

Située entre la Tour à eau de Gilles Clément et le Mont Gerbier-de-Jonc, la Ferme de Bourlatier occupe une place de choix sur le parcours pérenne du PARTAGE DES EAUX.

Gérée par Ardèche Espace Montagne, elle a intégré dès 2017 les Échappées en mettant sa programmation estivale au diapason de l’art contemporain. La sculpture de Maxime Descombin « Flore Faune Minérale » (Collection IAC) est installée à l’extérieur de la Ferme.

Une programmation estivale résolument contemporaine depuis 2017

En 2017, l’exposition « Le Trait de Jupiter » marquait ainsi les débuts d’une belle collaboration avec l’Institut d’art contemporain, Villeurbanne / Rhône-Alpes avec l’exposition d’une trentaine d’œuvres de la collection réunies par l’artiste Evariste Richer. En 2018, l’exposition « Course vers l’Océan » était l’occasion, en partenariat avec le Parc des Monts d’Ardèche, de présenter la sculpture voilier de l’artiste Maxime Lamarche créée trois ans plus tôt pour RDV-15 jeune création internationale à l’IAC, mais aussi une nouvelle production de David Renaud et une petite sélection d’œuvre d’Olivier Leroi. En 2019, l’exposition « Du Soleil à la Source. Des œuvres de la Collection IAC » côtoyait la réactivation du « Prototype improvisé de type nuage » de l’artiste-architecte Yona Friedman par des habitants et des scolaires du plateau ardéchois. En 2020 et 2021, les expositions « Au fil de la Terre » et « Au fil de l’eau » présentaient plusieurs œuvres nous invitant à à écouter et prendre soin de la Terre. Enfin en 2022, l’exposition « Fragilité Animale » ouvrait une réflexion sur la fragilité de notre planète.

Exposition « A la faveur de la nuit. Un refuge sous les étoiles »

Du 29 avril au 5 novembre 2023

Avec des créations de Christine Laquet, Sylvain Ristori et des étudiantes du master TERRAIN de l’Ecole d’art d’Annecy et des œuvres de Colette Brunschwig, Marie Denis, Bertrand Henry, Myriam Méchita, Bastien Mignot et Grégoire Edouard (collection Artothèque d’Ardèche)

Pour les 30 ans d’ouverture de la Ferme de Bourlatier, cette septième exposition proposée dans le cadre des Echappées du PARTAGE DES EAUX plonge les visiteurs dans l’univers de la nuit, dans des paysages quotidiens transformés par le crépuscule ou l’obscurité.

Source d’inspiration et d’une beauté apaisante pour certains, la nuit est aussi habitée par nos rêves et nos cauchemars, l’émerveillement et les peurs. Elle est parfois synonyme de solitude et de tristesse, comme dans le poème de Robert Desnos auquel le titre de cette exposition est emprunté. Et pourtant lorsque nous dormons et que nous refermons les portes et les volets de nos maisons, elle se peuple d’une multitude d’êtres vivants.

Pour profiter de ce que la nuit nous offre et s’immerger autrement dans le paysage, les œuvres d’art refuges sont des œuvres à habiter pour quelques heures ou quelques nuits qui nous invitent à une expérience d’immersion singulière et poétique de la nuit. Nombre de ces œuvres émaillent les chemins de randonnée en France, comme le « Carré rouge » de Gloria Friedmann en Haute-Marne ou « Refuge d’art » d’Andy Goldsworthy sur le Géoparc de Haute-Provence. Au centre de l’exposition, l’artiste Sylvain Ristori nous invite à pénétrer dans son « Refuge », à la fois zone de protection et point d’exploration qui ouvre une nouvelle perspective sur l’espace de la grange.

Un projet d’Ardèche Espace Montagne et du Parc des Monts d’Ardèche.

La pollution lumineuse ? Qu’est-ce que c’est ?

Et si la nuit disparaissait ? Drôle de question ? Aujourd’hui plus de 80 % de la population mondiale vit désormais dans des secteurs disposant d’éclairages nocturnes et cette proportion atteint 99 % en Europe. On parle de « pollution lumineuse » lorsque les éclairages artificiels sont si nombreux et omniprésents qu’ils nuisent à l’obscurité normale et souhaitable de la nuit mais aussi à l’observation des étoiles. Et comme toute pollution, elle a des conséquences sur la faune et la flore, mais sur la santé humaine…
Un petit espace de documentation est proposé en annexe de l’exposition.

A ne pas manquer : Samedi 29 avril à 18h – A l’occasion des 30 ans de la Ferme de Bourlatier et du vernissage de sa nouvelle exposition, le Choeur des Sources du Conservatoire Ardèche Musique et Danse et l’ensemble vocal Mélopée de Valence uniront leurs voix et leur enthousiasme pour un concert sous la houlette de Magali Brillault (Choeur des Sources) et Paul Feroussier (Mélopée). Une manifestation accompagnée et organisée par l’association Par Monts et Tempo.

Informations pratiques

D122 – 07450 Sagnes-et-Goudoulet
Tél 04 75 38 84 90.
Horaires d’ouverture, tarifs et renseignements sur www.bourlatier.fr